Quelques mots encore sur l’éthologie de la ronce. Grâce à ses aiguillons, sa tige s’accroche à tout support disponible, puis retombe vers le sol où elle produit de nouvelles racines, et une nouvelle tige; séparée de sa tige “mère”, la tige “fille” a sa vie autonome (c’est le marcottage naturel). La ronce est aussi une de ces curieuses plantes, comme le pissenlit, qui se reproduit par apomixie, c’est-à-dire sans fécondation de l’ovaire; c’est l’origine des centaines de sous-espèces de ronce que l’on dénombre, puisqu’une mutation caractéristique engendrera une descendance d’individus génétiquement identiques.
Et si quelques irréductibles collabos ruminaient une contre-attaque vengeresse, en utilisant le même argument avec d’autres plantes piquantes comme l’ortie et le chardon, je leur recommande d’attendre nos prochains articles à leur sujet, afin qu’ils ne se couvrent pas, une fois de plus, de ridicule.