BOMBARDEMENT DE 1695
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· Louis XIV demanda au Maréchal de Villeroy de dégager la place forte de Namur assiégée par la coalition alliée d’Augsbourg (Grande-Bretagne, Pays-Bas, Espagne, Autriche). Pour ce faire, le maréchal décide de détruire Bruxelles afin de détourner de Namur une partie des troupes alliées.
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· En août 1695, le maréchal installe son campement sur les hauteurs de Scheut, et installe ses batteries de canons et mortiers entre la porte d'Anderlecht et la porte de Flandre.
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· On possède des boulets du bombardement trouvés sur le plateau de Scheut (cfr. catalogue n°462 -A et B- et 645).
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· Un manuscrit du curé de Molenbeek donne, maison par maison, les dégâts commis par les tirs sur la ville.
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Plan de tir de l’artillerie française
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· Plusieurs ouvrages et gravures anciennes témoignent que, de manière presque ininterrompue durant 48 heures, les canons du Maréchal crachèrent 3.000 bombes et 1.200 boulets rouges sur Bruxelles...réduisant en cendres quelque 5.000 édifices dont les maisons des corporations et 16 belles églises et chapelles de Bruxelles.
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· Ce bombardement fut approuvé par Louis XIV dans le cadre de sa tentative de conquête des Pays-Bas, défendus par Guillaume III.
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· La tour de l’hôtel de ville, de 91 m. dominait les autres monuments. C’est donc cette tour qui fut choisie comme point de mire.
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Vue de Bruxelles en 1665 (30 ans avant le Bombardement)
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Dessin en vue de la reconstruction de la Grand-Place.
Ruinée par le bombardement français de 1695,
la place fut reconstruite en quelques années.
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